DUPONT DE NEMOURS
"Discours prononcé à l'Assemblée Nationale (le 24 septembre 1789), sur l'état et les ressources des Finances. Imprimé par ordre de l'Assemblée"
Versailles; Chez Baudouin, imprimeur de l'Assemblée Nationale - 1789 - EDITION ORIGINALE
Un volume in 8° (19,7 x 12,8 cm) de 218 pages complet de ses 6 tableaux dépliants hors-texte. A noter, une phrase rayée page 111.
SUIVI DU MÊME AUTEUR :
"Observations sur les calculs de M. l'Abbé de Montesquiou, et sur les miens"
S-L; S.N. - 179.
12 pages.
SUIVI DE : VERNIER [Théodore] (député du Baillage d'Aval, en Franche-Comté, à l'Assemblée Nationale)"Elémens de finances, nécessaires à tous ceux qui voudront juger avec connaissances des abus à réformer, et des nouveaux plans à adopter dans celles de France"
Paris; Chez Clavelin, volontaire de la Garde Nationale et librairie - 1789
158 pages.
Reliure de l'époque demi-veau, plats frottés, dos lisse orné (frotté), pièce de titre maroquin rouge frottée, coiffe et queue absentes, mors frottés, voire abîmés sur 3 et 6 cm, tranches rouges - Intérieur frais - Présence d'un ex-libris " De la Bibliothèque de M. Verchère de Reffye, avocat au Parlement".
RARE ensemble en ÉDITION ORIGINALE dont cet important discours économique et fiscal prononcé à l'Assemblée le 24 septembre 1789.
Contredisant ceux qui jugent la nation épuisée, Du Pont donne de nombreux détails, parfois chiffrés, sur ce que seraient les « immenses ressources » de la France si l'on transformait certains droits, les dîmes par exemple, en source de revenus profitables à l’État. Il plaide également pour la suppression de plusieurs taxes, telles que marques sur les cuirs, droits d'inspection, et imposition sur les boissons.
Théodore VERNIER, lui, fut avocat en Parlement de Franche-Comté. Il joua un rôle politique important dans cette période charnière de l’histoire de France. Élu député du tiers aux États généraux le 15 avril 1789, il signe le serment du Jeu de paume et devient secrétaire de l'Assemblée nationale constituante. Il en est président lorsque celle-ci achève l'élaboration de la Constitution qui limite les pouvoirs du roi et confère à la prochaine Assemblée compétence pour voter les lois et l'impôt, fixer les dépenses publiques, ratifier les traités et déclarer la guerre. Lors de son mandat, il est particulièrement actif dans le domaine des finances, fait décréter la liberté du commerce des eaux-de-vie, le paiement en argent des baux nationaux, et obtient le vote d'un décret pour l'organisation de la trésorerie.Très impliqué dans le domaine des finances publiques, il soutient l'idée d'un impôt juste et équitable. Ardent défenseur du principe de la progressivité de l'impôt, il fait publier en 1790 par l'Imprimerie nationale un « nouveau plan de finances et d'impositions, formé d'après les décrets de l'Assemblée nationale ».
VENDU
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