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mardi 4 décembre 2012
LAFITTE Prosper de - "L'oeuf d'hiver du phylloxera au congrès viticole de Nîmes" - Paris; Masson - 1879 - ENVOI de LAFITTE au Préfet du Lot-et-Garonne
LAFITTE Prosper de
"L'oeuf d'hiver du phylloxera au congrès viticole de Nîmes" - Extrait du journal de l'agriculture
Paris; Aux bureaux du journal de l'agriculture Chez G. Masson - 1879
Une plaquette grand in 8° de 16 pages - couverture imprimée (petits manques) avec au 1er plat un bel et rare envoi de Prosper de LAFITTE. Rousseurs éparses - Broché.
Plaquette peu courante de viticulture enrichie d'un envoi de l'auteur au Préfet du Lot et Garonne, Monsieur A. (Arsène) Henry.
LAFFITE de LAJOANNENQUE, Charles-Marie, Prosper de : viticulteur, frère de Gustave. Ancien élève de l’école polytechnique, ancien capitaine d’artillerie, délégué cantonal. Président du comité antiphylloxérique de Lot-et-Garonne. On lui doit de très nombreuses publications sur le sujet dont : Quatre ans de luttes pour nos vignes et nos vins de France, mémoires, opuscules et articles (Paris, G, Masson ; Bordeaux, Féret et fils, 1883). Champion de la lutte contre le redoutable hémiptère, le châtelain républicain de Lajoannenque a importé avec son frère, en Brulhois, des cépages jusqu’alors inconnus dans cette région. Passionné de mathématiques il a laissé une Récréation arithmétique sur les mouvements des aiguilles d'une montre, Agen, imp. Moderne, 1900 et une Fantaisie arithmétique, Agen, imp. Moderne, 1902 - Source: "Le dictionnaire de l'Agenais et de Lot-et-Garonne"
"En 1863, les premières attaques du phylloxéra apparaissent en France. Les ravages du puceron, en 20 ans sont effrayants. De 1876 à 1887, le vignoble subit d’importants ravages. Des expérimentations sont pratiquées. Les vignerons sont soutenus par le Comité central de lutte contre le phylloxéra. À sa tête, l’on a Prosper de Lafitte, Gascon d’Astaffort et propriétaire de vignobles dans la région du Brulhois.
Il tente d’arrêter la maladie en badigeonnant les pieds de vigne avec de l’asphalte. Il fait venir et plante des ceps exotiques. Il en plante dans les jardins de l’École Normale, dans les jardins de la Préfecture, les cours de gares. Les porte-greffes américains s’adaptent bien au sol.
Le vignoble reprend son activité. Il affronte la maladie du péronospéra, du blackrot. À force de lutte, d’expériences, et de traitement à la bouillie bordelaise, les vignobles survivent.
Notre région est le prolongement de l’Entre-deux-Mers. Nos vins n’ont rien à lui envier en ce qui concerne la qualité. Mais ils n’ont pas l’appellation des vins de Bordeaux, ce qui commercialement parlant est depuis toujours un handicap.
Le 5 août 1908, l’Administration demande la délimitation des zones d’appellation pour éviter les fraudes. En Bordelais, une commission se réunit sous la présidence du préfet. Les délégués de Lot-et-Garonne et de Dordogne demandent que leurs zones soient rattachées à la zone des vins de Bordeaux. Les Girondins refusent. Une sous-commission composée uniquement de Bordelais est mise en place pour trancher la question. Elle confirme le refus. Les Lot-et-Garonnais mécontents comptent sur le Président de la République. Armand Fallières, propriétaire des vignes du Loupillon, obtient du Conseil d’État que des communes de Dordogne et du Lot-et-Garonne soient partie intégrante des vins de Bordeaux. Les Bordelais refusent cette décision et se regroupent. Le Gouvernement recule. Le Conseil Général fait faire inutilement un solide dossier pour soutenir le département. Le 30 juin 1911, le Ministre de l’Agriculture dépose une loi qui précise les limites géographiques des zones. Les vins de Lot-et-Garonne ne seront pas des vins de Bordeaux." Source: ville de Lavardac.
Prix : 60 euros
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